Perspectives d'avenir pour les énergies renouvelables au Moyen-Orient

Auteur: Univdatos

29 septembre 2021

Perspectives d'avenir pour l'énergie renouvelable dans la région du Moyen-Orient

Avec l'amélioration des codes de construction écologiques au Qatar, au Liban, aux Émirats arabes unis (EAU), et la région du Moyen-Orient s'est efforcée de devenir plus respectueuse de l'environnement, avec des développements récents. La région compte actuellement quatre codes de construction écologiques inébranlables : l'ARZ du Conseil libanais du bâtiment écologique, le règlement sur la construction écologique de la municipalité de Dubaï, l'Estidama du Conseil d'urbanisme d'Abu Dhabi et le GSAS de GORD : Système mondial d'évaluation de la durabilité, au Qatar. Les codes de construction écologiques de la région témoignent des efforts et des investissements des gouvernements et des organisations pour rationaliser la durabilité dans l'industrie de la construction. Qu'il s'agisse de bâtiments existants ou de nouveaux projets de construction, les codes de construction écologiques établissent un cadre holistique qui guide les équipes de conception vers la réduction de la consommation de ressources renouvelables, c'est-à-dire l'énergie, l'eau et d'autres richesses naturelles, tout en atténuant la contamination écologique ultérieure.

Germes de changement dans le secteur énergétique du Moyen-Orient

Les préoccupations écologiques croissantes ont entraîné un passage mondial aux énergies renouvelables. Bien que ce transfert loin des combustibles fossiles menace d'affaiblir les États tributaires du pétrole, il donne lieu à une nouvelle entreprise : l'énergie renouvelable au Moyen-Orient. Les points suivants mettent en évidence l'essor de l'énergie renouvelable dans la région.

  • Expansion des énergies renouvelables : Soutenus par d'éminents chefs de file de l'industrie, les gouvernements du Moyen-Orient apportent un soutien financier au développement des énergies renouvelables. En 2018, 11 des 17 économies de la région ont fixé des objectifs de développement des énergies renouvelables.
  • Contribution des ONG locales : Plusieurs entreprises et ONG locales accélèrent le passage aux énergies renouvelables au Moyen-Orient. Plus particulièrement, l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) s'est associée aux États arabes pour lancer l'initiative panarabe pour l'énergie propre, un engagement résolu à augmenter la production d'énergie nouvelle de ses membres de 68 GW d'ici 2030.
  • Investissement des entreprises américaines : Même les entreprises américaines ont reconnu l'énorme potentiel renouvelable du Moyen-Orient. En 2017, Elon Musk de Tesla a lancé un accord et un centre de service à Dubaï, ainsi que 28 bornes de recharge dans tous les Émirats arabes unis (EAU). Cela montre l'introduction du géant des véhicules électriques au Moyen-Orient et indique sans aucun doute la position de la région en tant que marché prometteur des énergies renouvelables.

Aperçu de la division des différents indices et énergies renouvelables

Le tableau ci-dessous montre la répartition des différentes énergies renouvelables en termes de santé environnementale et de vitalité de l'écosystème, ce qui a un impact considérable sur l'environnement. Il décrit également les différents gaz et leur part pour l'ensemble de la région du Moyen-Orient.

Aspiration à l'énergie renouvelable dans la région MENA

Les défis de la région du Moyen-Orient sont encore compliqués par le fait qu'elle ne dispose pas de politiques de demande appropriées pour stimuler le secteur privé, telles que des avantages fiscaux ou des tarifs de rachat pour la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables. Compte tenu des améliorations, les développements et opportunités suivants peuvent être analysés à long terme.

  • Suppression des subventions : Suppression progressive des subventions aux intrants pétroliers au profit d'un mécanisme de marché libre. Toute mesure législative qui affecte de manière pessimiste les subventions pétrolières serait susceptible de susciter une réaction communautaire probable. Un impact de la diminution des subventions aux intrants pétroliers pourrait se traduire par une augmentation des dépenses d'électricité pour les clients, ce que les résidents des ÉAU ont peut-être déjà constaté, car ils ont vu les tarifs d'électricité doubler sur une période de trois ans.
  • Introduction de tarifs : L'introduction de tarifs de rachat pour offrir un flux de revenus défini pour l'électricité produite par le secteur privé encouragerait le secteur à prendre en considération la mise en œuvre des énergies renouvelables. Bien qu'il n'y ait eu aucune annonce publique à cet effet, nous nous attendons à ce que la prise en compte des tarifs de rachat soit l'un des moyens par lesquels les gouvernements cherchent à financer leurs plans d'énergie renouvelable.
  • S'adapter aux changements technologiques : Il existe d'innombrables opportunités pour les entreprises qui adaptent les changements technologiques afin de mieux s'adapter à l'environnement désertique. En améliorant la technologie capable de supporter le sable, les températures élevées, la poussière, le vent et les faibles niveaux d'eau qui différencient la région désertique du Moyen-Orient, les entreprises peuvent réaliser un avantage de premier plan en matière d'adoption collective.

Perspectives d'avenir

L'énergie renouvelable a un avenir prometteur au Moyen-Orient, et beaucoup partagent l'avis qu'un passage mondial à l'énergie propre est à la fois imminent et inévitable. Mais l'énergie renouvelable est plus qu'un simple atout financier. C'est un moteur de développement. Il y a des progrès dans les efforts de la région pour atteindre les objectifs de développement durable, comme en témoignent les objectifs nationaux ambitieux du Maroc, de l'Égypte et de l'Algérie en matière de transition vers les énergies renouvelables. Les nouvelles technologies liées à l'eau ont également un rôle clé à jouer dans le développement des ressources renouvelables de la région MENA, comme le démontrent les réalisations pionnières d'Israël en matière de dessalement, de recyclage et de réutilisation de l'eau. Selon les experts, la réorganisation largement nécessaire pour parvenir à une gestion environnementale intégrée dans les pays MENA nécessiterait des réformes institutionnelles et réglementaires, des investissements à long terme, une gouvernance efficace, une coopération régionale pour des efforts concertés et la participation de toutes les parties prenantes.

Auteur : Tinku Rai

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